Édition du jeudi 3 janvier 2013
Le plan de restructuration de Dexia définitivement acté
Dexia a confirmé lundi dernier que, conformément à leur engagement, les États belge et français ont souscrit à l'augmentation de capital de Dexia SA « pour un montant de 5,5 milliards d'euros », permettant ainsi la conclusion de son démantèlement et ouvrant la voie à la création de la nouvelle banque des collectivités locales, voulue par l’État français.
Sauvée d'une première faillite à l'automne 2008, la banque franco-belge avait été durement frappée par la crise de la dette en raison de la toxicité d’une grande partie de ses actifs, ce qui avait rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011.
La commission européenne avait approuvé, vendredi 28 décembre, le plan de résolution ordonnée, acté une semaine plus tôt par une assemblée générale extraordinaire de Dexia. L'État belge a souscrit à 15,3 milliards d'actions et l'État français à 13,6 milliards d'actions, « portant ainsi leur participation au capital de Dexia SA à respectivement 50,02% et 44,40% », a précisé le groupe. Parallèlement, les deux États, ainsi que le Luxembourg, accordent à la banque une garantie de 85 milliards d’euros, assumée pour un peu moins de la moitié (38,8 milliards) par la France.
Le plan de démantèlement de Dexia implique un nombre important de cessions, la « mise en gestion extinctive » de la holding du même nom, et la restructuration de Belfius (ex-Dexia Banque Belgique), l'ancienne filiale du groupe qui a été nationalisée par l'État belge. La banque de dépôt va désormais se réorienter vers ses activités clés de banque-assurance et s'est engagée auprès de la Commission à réserver son bénéfice au renforcement de ses fonds propres et à ne pas réaliser d'acquisitions majeures d'ici à fin 2014.
La filiale française du groupe, Dexia Municipal Agency (DMA), véhicule de refinancement de Dexia qui permet d'emprunter sur les marchés pour prêter aux collectivités, poursuivra cette activité pour le compte de la future banque des collectivités locales en France, détenue par La Banque Postale et la Caisse des Dépôts.
Sauvée d'une première faillite à l'automne 2008, la banque franco-belge avait été durement frappée par la crise de la dette en raison de la toxicité d’une grande partie de ses actifs, ce qui avait rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011.
La commission européenne avait approuvé, vendredi 28 décembre, le plan de résolution ordonnée, acté une semaine plus tôt par une assemblée générale extraordinaire de Dexia. L'État belge a souscrit à 15,3 milliards d'actions et l'État français à 13,6 milliards d'actions, « portant ainsi leur participation au capital de Dexia SA à respectivement 50,02% et 44,40% », a précisé le groupe. Parallèlement, les deux États, ainsi que le Luxembourg, accordent à la banque une garantie de 85 milliards d’euros, assumée pour un peu moins de la moitié (38,8 milliards) par la France.
Le plan de démantèlement de Dexia implique un nombre important de cessions, la « mise en gestion extinctive » de la holding du même nom, et la restructuration de Belfius (ex-Dexia Banque Belgique), l'ancienne filiale du groupe qui a été nationalisée par l'État belge. La banque de dépôt va désormais se réorienter vers ses activités clés de banque-assurance et s'est engagée auprès de la Commission à réserver son bénéfice au renforcement de ses fonds propres et à ne pas réaliser d'acquisitions majeures d'ici à fin 2014.
La filiale française du groupe, Dexia Municipal Agency (DMA), véhicule de refinancement de Dexia qui permet d'emprunter sur les marchés pour prêter aux collectivités, poursuivra cette activité pour le compte de la future banque des collectivités locales en France, détenue par La Banque Postale et la Caisse des Dépôts.
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